Or l’étude du règne végétal, notamment dans les stratégies qu’il emploie pour vivre (c’est-à-dire récupérer de l’énergie, communiquer, se reproduire, se disperser, etc…) ne peut que nous questionner et modifier le regard que l’on porte sur les relations qui nous lient au monde qui nous entoure : pour peu qu’on s’en donne les moyens, les plantes ont définitivement des choses à nous apprendre et à nous transmettre.
Par exemple, les végétaux représentent parfaitement la notion de liberté. Cela peut paraitre étonnant puisque les plantes ne bougent pas et que dans nos esprits la liberté est associée au mouvement, mais, finalement, c’est loin d’être un critère prépondérant pour définir ce concept.
En effet, la raison principale de la mobilité chez les animaux est la recherche de la nourriture (c’est-à-dire de l’énergie pour leur métabolisme) : les animaux sont « à la merci » de ce qu’ils trouvent pour se nourrir. Ils en sont dépendants. C’est là un point primordial : il n’y a pas de liberté réelle sans indépendance. Or, les végétaux le sont eux, autonomes, puisque leur nourriture vient à eux et se trouve absolument partout (CO2, eau, lumière). De ce fait, ils n’ont aucun intérêt à se déplacer ! Voilà un avantage majeur du règne végétal sur le règne animal.
Les conséquences de cette immobilité sont nombreuses : il leur a fallu « inventer » des techniques sophistiquées pour pouvoir survivre. C’est un de ces aspects que j’espère développer avec vous lors des randonnées.
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